Portique dans Foncteur d’oubli, exposition collective, Frac Ile de France, Le Plateau, Paris

Les gens fusent en fond d’écran,
comme les poissons se dispensent de tendons,
comme des chevaux à l’embauche des tuiles
lissent la limite du gaz,
comme le clivage fait l’unanimité,
comme un camion sans personne
dans les rues de Cleveland.

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Allez-vous faire valider,
remuant des secrets
plus petits que le sens,
dont l’alvéole ne connait pas la penderie,
dos à la pluie, réduits à l’œil nu,
à genoux !
je n’ai pas de genoux.

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l’œil alarmé
que l’aimant rattrape d’un clou
sur la feuille
salive
sans savoir
le violon sous l’eau qu’on soulève.

Soleil
police des matériaux
du bitume des capsules et des œufs
des premiers pas sur l’homme
ombragiste du genou
entre les alluvions
des corridors

Ma mère est un cratère
Une liste de courses abandonnée
Un bonbon imbibé de stupeur
Une ligne circulaire ramassant la poussière

61 églises de chaises à mille trous
d’armoires à faire froidir le clan complexe des images
tiédissent dans l’embrasure du réchauffement
Rien n’avale le fer d’hier à aujourd’hui
que le moins-disant terrien.

Au restaurant que le vert recadre
où se rend la fraicheur
d’une cave éblouissante
Se sachant mobile sur un coussin de cendre
le statut tombe à volonté.

Un morceau de sucre intimé de parler
feignant de s’y mettre
tire du pavé
une pluie d’organes métamorphosés

Au début des serpillères et du cric
Le vide ou l’ordure sont à la mode
écrasante
ce que les sentiers venant de tous côtés pour cerner le milieu sans en trouver le centre
Sont à la définition
aisée
reconduite aussi vite sur un ring
astringent
la glisse ou les cris