Elle a pris l’habitude de voleter bien en main, charriant des épingles, dans le cadre de l’enquête sur la robe rose pêche. Ce qu’elle peut dire de plus en passant vers midi, ses moufles l’étouffe dans un rouleau de printemps. Je tape et je sonne, et je m’assois près du ventilateur dont la poussière s’engage avec l’incertitude d’un départ de la chambre 8 de l’appartement 64, face à l’image d’un nez qui saigne, je me réfère à la petite enquête officielle, conserve d’adhésif et d’eau, apte à tirer le fil pour en faire venir le pull, tout entier détruit, la forme repart de zéro, et la pâte s’engage avec plus de difficulté dans les stries du radiateur, mes témoins rédigent leurs pensées sur l’avenir de l’enquête, ses ramifications, ses débordements, le chemin qu’aurait pu prendre la victime si elle ne s’était pas retournée dans sa robe, enduite de couleur pêche, rose, et sur laquelle s’assis l’accessoiriste.
Une veste est restée dans les mains du violeur, chinoise, unisexe, bleue jean, qui conserve dans l’une de ses poches le portrait polaroid de parents, leur tête engouffrée dans des trous contigus à la représentation colorée de corps porcins.