Aux rebords inutiles
son royaume est le vide
et sa portée l’hybride
avatar des plaines
el Garona, Es Bòrdes
Et sous le radar de l’exécutif
mon double s’étanche
du panache insulaire
de plain-pied dans la vase
à tâtons d’une strate
éligible au langage
Rue de l’arbre sec
je trouvai ça joli
que j’y cueillis mon reste
qu’on me retourna l’œil
pendu dans sa semoule
à l’écart du Louvre
des fantômes en travers
dans leur cocon chamois
bleu ciel, verveine
des braqueurs de banquette
dans des fragments de bacs
s’exilent en Amorphie.
bande décidée au long regard pointu
reste en paix petite plage
baignée du modèle
réduit à son incontournable
tact d’insecte
j’entends le bruit de bottes anodines
dont la matrice est la bride
donnant dos nu à l’oisive
netteté de l’oiseau
À bonne distance
de la blanche élégie
les élagueurs chuchotent
dans le noyer des planches
l’éclat d’un skate borgne.
D’une femme éprise de réel
on roule les plâtres
sous des avions furieux
la peur bleue en qui ose
rôder l’ecchymose
loge au fond du rond
châtain de ses yeux
à l’envi elle coule
quand survient la noirceur
lacustre qui se divise
en globules rouge et blancs
et ses boutons de chemise
remontent à la surface
d’arrimage en sourdine
des abois obsolètes.